Modalité de recrutement des postes de « résidents » pour la rentrée 2022
Depuis que la Cour d’Appel de Nantes a rendu son verdict, le mode de recrutement des postes de « résidents » pour la rentrée prochaine ne cesse d’évoluer.
A ce jour, le lundi 16 mai, la solution qui semble être retenue se fera en plusieurs phases :
- Les collègues réellement résidents ont pourvu environ la moitié des 700 postes qui étaient cette année au mouvement.
- Actuellement, les chefs d’établissements ont un mois pour essayer de recruter les 350 enseignants qui manquent pour effectuer la rentrée 2022.
- Le jeudi 19 mai, un texte sera adopté à l’issu d’un CT au siège de l’AEFE. Quand le nouveau décret qui modifie le statut des futurs résidents sera publié au Journal Officiel, l’AEFE publiera la liste de tous les postes qui n’auront pas été encore pourvus. Compte tenu des délais, il sera difficile d’obtenir un détachement de la part des rectorats.
Le SNALC ne voit pas comment l’AEFE pourra recruter les 350 postes nécessaires pour la rentrée prochaine. Les postes de droit local proposés n’ont pour vocation que celle d’assurer la transition et ne vous garantissent pas d’obtenir le poste de « résident » l’année suivante, puisque le système actuel serait reproduit avec une phase de recrutement local qui durerait une année au lieu de trois mois.
Le SNALC constate qu’au-delà de ces problèmes de recrutement, l’AEFE maintient les inégalités de traitement entre les expatriés et les « résidents ». Le SNALC renouvelle sa demande de création d’un corps unique au sein du personnel enseignant/formateur à l’AEFE, les formateurs disposant d’une décharge pour effectuer leur mission de formation.