Telle est la réponse faite à un collègue enseignant par le proviseur d’un lycée ayant pignon sur rue à Fort de France.
C’est consterné que le SNALC Martinique a pris connaissance d’un échange qui avait commencé tout à fait normalement entre un enseignant et sa direction au sujet de problèmes de matériel et d’effectifs trop importants.
Dans son bon droit, l’enseignant a évoqué l’éventualité de faire valoir son droit de retrait concernant des conditions d’exercices très problématiques en raison de pannes récurrentes de climatisation.
Le titre du présent article est le début de la réponse de M. le proviseur qui n’a pas jugé bon d’user des formules de politesse habituelles.
Voici le message du proviseur (dans son intégralité) :
“Ou peut-être commencer à envisager votre mutation, votre retour dans votre PARADIS !
Je n’envisage aucun dédoublement, Vous allez supporter la chaleur comme tout le monde, nous savons ce que nous avons entrepris pour ça, sinon comme vous avez dit, faites jouer vos droits M. LE JURISTE EN CHEF !!”
Le SNALC Martinique est atterré par le niveau de cette réponse émanant d’un représentant de l’État au sein d’un lycée.
Nous avons immédiatement alerté le rectorat et attendons une réponse ferme pour des propos qui relèvent du pénal avec des peines pouvant aller jusqu’à 5 ans de prison et 75 000 € d’amende.