Search
Filtres génériques
Correspondance exacte uniquement
Rechercher dans le titre
Rechercher dans le contenu
Filtrer par Catégories
Sélectionner tout
Actualités
COM
Nouvelle Calédonie
Polynésie Française
Saint Pierre et Miquelon
Wallis et Futuna
Contact
Adhérer au SNALC
Détachés
CANOPE
CNED
Ecoles Militaires
Etranger
AEFE
Expatriés
Recrutés locaux
Résidents
Autres pays
Andorre
Monaco
Autres réseaux
Ecoles Européennes
MEAE
Mission Laïque
Outre-mer
DOM
Guadeloupe
Guyane
Martinique
Publications
Nos articles

MADAGASCAR : la lettre de rentrée du SNALC

© photographie de Andrys Stienstra sous licence CC0

Chers collègues,

Le SNALC Madagascar et, plus largement, les équipes du SNALC Détom et du SNALC national, vous souhaitent une bonne rentrée scolaire 2022-2023.

Nous espérons que les vacances vous ont été profitables et que vous avez fait votre pré-rentrée et votre rentrée dans de bonnes conditions, après les deux années difficiles que nous venons de vivre.

Lisez la version complète de notre lettre de rentrée résumée ci-dessous.

La justice a condamné l’AEFE, à propos du recrutement des personnels détachés, pour des motifs
très lourds (détournement de procédures, procédures illégales…), voire infamants (inégalité de
traitement entre fonctionnaires, discrimination…

Le SNALC revendique de vraies mesures de rattrapage salarial sans contrepartie pour les agents de l’Éducation nationale, à commencer par la fin de la doctrine du gel du point d’indice et la réindexation de ce point d’indice sur l’inflation.

Dans la fonction publique, la revalorisation du point d’indice de 3,5% est insuffisante pour compenser l’inflation (pour 2022, en France, entre 7 et 10% ; à Madagascar, entre 8 et 10%). Cette augmentation du point d’indice ne permet pas non plus de faire face à la baisse importante du pouvoir d’achat, pour les agents de la fonction publique, depuis 30 ans. Pour que les traitements des agents publics soient équivalents en 2022 à ce qu’ils étaient en 2000, il faudrait une hausse de près de 26%.

Les personnels contractuels représentent presque 30% des effectifs de l’Éducation nationale. Combien représentent les personnels contractuels et les personnels de droit local dans les établissements français à l’étranger ? Nous savons, par exemple, que, dans certaines disciplines, lors des examens, les personnels non-titulaires sont désormais majoritaires.

À l’étranger, comme en France, le salaire des AESH est trop bas (8 000 ariary de l’heure à Madagascar, soit moins de 2 €). Il y a une urgence à revaloriser les missions de ces personnels et à mettre en place un vrai cadre conventionnel.

En France, comme à l’étranger, le SNALC a signalé la possibilité de contentieux à venir en raison de plusieurs refus de “CDIsation” des AED. Le non-renouvellement d’un AED doit être motivé valablement. Dans le cas contraire, un non-renouvellement peut relever directement du contentieux. En France, la fonction d’AED était jusqu’alors prioritairement prévue pour les étudiants. Le vivier a été largement étendu.

La réforme du lycée a des effets négatifs qu’il faut relever. Le comité de suivi, que le SNALC a quitté, notamment du fait de décisions arbitraires et inexplicables telles que les 40% de contrôle continu, doit évoluer dans sa composition et son fonctionnement.

Dans la fonction publique, la médecine du travail existe… en théorie. En réalité, dans l’Éducation nationale, elle est (quasiment) inexistante puisque les agents ne bénéficient d’aucun suivi ni d’aucune prévention médicale.

À Madagascar, la médecine du travail est réservée aux personnels de droit local et, depuis le 26 février 2021 (note de service n° 2021-0096750/AS), parmi les agents de la fonction publique, seuls les agents du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE) et les personnels détachés dits “expatriés” ont accès au Centre Médico-Social (CMS) de l’Ambassade France de Tananarive.

C’est, en effet, en pleine pandémie, que les personnels détachés dits “résidents” ont été tout bonnement exclus de la liste des bénéficiaires de cet accès médical essentiel.

Cette année scolaire 2022-2023 est aussi une année électorale importante.

À la fin de l’année, du 1er au 8 décembre 2022, auront lieu les élections professionnelles. C’est un événement capital qui n’a lieu que tous les 4 ans et qui concerne près d’un million et demi d’électeurs.

Vous aurez à choisir, par suffrage direct à un seul tour, les représentants syndicaux qui défendront vos intérêts individuels et collectifs pour les quatre prochaines années dans les instances où se prennent les décisions concernant votre carrière et vos conditions de travail.

Le SNALC, en forte progression depuis les dernières élections de 2018, et porté par la confiance et le soutien de ses nombreux adhérents et sympathisants, sera bien entendu candidat dans la plupart des scrutins.

Nous comptons sur vous : chaque voix assurera les moyens de vous défendre. Chaque voix rendra le SNALC plus fort. Chaque voix pèsera dans le combat du SNALC pour un meilleur traitement de tous les personnels.

À Madagascar, l’existence du SNALC est très récente, mais notre organisation syndicale rencontre de plus en plus de succès. De nombreux collègues, tous corps et tous métiers confondus, font confiance au SNALC et nous rejoignent.

Nous tenons à exprimer nos remerciements à tous les personnels qui, par leur soutien, accordent leur confiance à un syndicat représentatif, indépendant, laïque, très engagé sur le terrain et dans les instances, pour une école où l’apprentissage des savoirs de qualité pour tous les élèves, une école qui permet l’acquisition d’une culture générale émancipatrice dans les divers parcours d’orientation.

Le SNALC défend une école respectueuse de l’ensemble de la communauté éducative, une école ambitieuse qui dispense une éducation de qualité, une école qui sait prendre en compte les spécificités locales.

Le SNALC invite tous les personnels, titulaires, contractuels et/ou de droit local, à être extrêmement vigilants et à prendre systématiquement l’attache du représentant de notre section syndicale au moindre doute sur le respect de leurs droits, de leurs obligations et, plus largement, à propos de toute décision qui peut leur sembler défavorable.

Ne restez pas isolés face à l’administration. La méconnaissance de vos droits joue en votre défaveur.

Vous pouvez compter sur la détermination du SNALC pour défendre vos droits et vos intérêts professionnels.

Le SNALC Madagascar est présent pour vous répondre, pour vous informer, pour vous soutenir et pour vous défendre.

Soyez assurés de notre vigilance et de notre engagement à vos côtés. Le SNALC s’implique sur le plan collectif, mais aussi sur le plan individuel pour faire valoir la situation personnelle de chacun d’entre nous.

Mais, au-delà de ce travail syndical au plus près de notre situation quotidienne, c’est aussi par notre représentativité que nous pesons. Chacune de nos interventions doit être une occasion pour imposer la réalité de nos métiers.

Ne nous y trompons pas : cette bataille que nous menons ensemble est essentielle. C’est la seule voie pour exiger une reconnaissance à la hauteur de nos responsabilités.

Bien à vous,

Christophe Gallaire
Représentant du SNALC à Madagascar

Partager sur facebook
Partager sur twitter
Partager sur linkedin
Partager sur print
Partager sur email

Lire aussi