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Le SNALC DETOM reçu en audience au vice-rectorat de Polynésie le 12 février 2024

© snalc tahiti

De gauche à droite : Ioane GOUJON responsable PLP Polynésie, Jean-Pierre GAVRILOVIC président du SNALC DETOM, Nassera SEDDIKI responsable Polynésie

La délégation du SNALC DETOM composée de Nassera SEDDIKI responsable Polynésie, Ioane GOUJON responsable PLP Polynésie et Jean-Pierre GAVRILOVIC président du SNALC DETOM a été reçue en audience au vice-rectorat de Papeete le 12 février 2024 en présence du vice recteur Thierry TERRET, du secrétaire général Olivier HUISMAN et du directeur des ressources humaines Anthony LEGRENDRE.

Cette audience a permis au SNALC DETOM d’aborder et de soulever de nombreux points tels que la mise en place du pacte, la situation des contractuels et des AESH, les difficultés que rencontrent les personnels en souffrance, les divers signalements pour harcèlement, la carte des formations, les rattachements, la problématique de la rémunération et enfin les points budgétaires.

Après un tour de table, le président du SNALC DETOM a tenu à remercier le vice rectorat de l’accueil et de la tenue de cette bilatérale. A la suite de tournées qu’il a faites dans plusieurs établissements, Jean-Pierre GAVRILOVIC a tenu à souligner l’accueil extrêmement chaleureux et bienveillant qui lui a été réservé par l’ensemble aussi bien des personnels de direction – à une seule exception près – que des professeurs mais aussi des élèves.

La proximité de terrain et le contact facile avec les collègues lui ont permis d’aborder les problématiques du décrochage scolaire et de l’absentéisme des élèves. Il est à noter le peu d’absences des enseignants. En effet, presque 100% des personnels du 1er degré ont signé le pacte, plus de 2/3 chez les personnels du 2nd degré et 1 professeur sur 2 chez les PLP.

Il faut tenir compte d’une particularité propre à la Polynésie : la proximité entre le pays et l’État qui a versé un apport de 65 Milliards de francs.

Enfin, à l’aube des Jeux olympiques 2024 qui marqueront indéniablement l’esprit des jeunes et des moins jeunes, certains sites ont été développés. Cependant, ne serait-il pas opportun pour le pays de penser à l’amélioration de certaines infrastructures scolaires et des transports scolaires ? Cela permettrait assurément de réduire le décrochage scolaire et le taux d’absentéisme qui avoisine les 15%.

Sur le pacte, il a été constaté des tensions engendrées par la mise en œuvre de ce dernier dans les établissements du Pacifique et par conséquent une certaine détérioration des conditions de travail, voire des animosités au sein d’équipes pédagogiques. Le SNALC DETOM a signalé que quelques chefs d’établissements, heureusement fort peu, ne respectaient pas les consignes de répartition, préférant en privilégier certains, en ignorer d’autres.

La situation des contractuels ne cesse d’être fragilisée d’année en année, avec des contrats très précaires pour certains. Par exemple, le SNALC DETOM a fait savoir au vice recteur qu’un contractuel s’était vu attribuer 3 NUMEN (un dans la fonction publique en métropole, un dans la fonction privée de l’enseignement sous contrat d’État et un dernier dans la fonction publique en Polynésie), sans compter des soucis d’états de service, de CD-isation et d’une rémunération qui n’évolue pas. Dans cet exemple, le collègue contractuel est toujours à… l’échelon 1 ! Le SNALC DETOM a obtenu la garantie du DRH que ce dernier se saisirait de ce dossier en particulier.

Les personnels AESH n’existent pas. Il existe bien des AVS mais pas d’AESH. Les AESH dépendent du pays et non des services du vice rectorat. Le SNALC DETOM est inquiet qu’un effort ne soit pas fait pour les élèves en situation de handicap, pourtant relativement nombreux. Le SNALC DETOM demande une véritable prise de conscience des faits que les AVS ne sont pas suffisamment formés pour affronter de telles difficultés et sont trop peu nombreux.

Concernant les personnels en souffrance et les possibilités de signalements pour harcèlement, quelle ne fût pas la surprise du SNALC DETOM d’apprendre que le registre de santé et de sécurité au travail (RSST) n’existait tout simplement pas ! Ce document est obligatoire pour toute personne rencontrant des difficultés. Le SNALC DETOM a attiré l’attention du vice-recteur sur le risque que représente le désarroi d’un collègue en difficulté ou démuni. Sans aide, cela peut être fatal. Actuellement, un seul médecin scolaire sur l’île peut soulager ces collègues en souffrance. C’est bien  peu. Le SG ainsi que le DRH ont assuré au SNALC DETOM que le MEN avait été prévenu et que ce dossier suivait son cours.

Le SNALC DETOM évoque le cas d’une professeure documentaliste (sans élèves à sa charge ce jour-là), à qui la principale de son établissement a refusé très fermement et sur un ton menaçant une formation (1ers secours), pourtant accordée par les services du vice rectorat. Cette même principale a essayé d’interdire au SNALC DETOM l’accès à la salle des professeurs, l’empêchant ainsi d’exercer son droit concernant l’affichage syndical. Après un rappel des textes réglementaires (décret 82-447), loin d’être intimidé par l’attitude irrespectueuse de cette principale envers un responsable syndical, le SNALC DETOM a invité cette cheffe d’établissement à se mettre à jour concernant les textes de lois, à respecter ses personnels, les syndicats et à laisser le masque du tyran à l’extérieur de son établissement.

Au sujet des MAD/RAD, le SNALC DETOM a souhaité une clarification sur les processus de recrutement des collègues. En effet, les LDG locales prévoient qu’un avis soit formulé par les inspecteurs du vice recteur. Plusieurs questions se posent : ces avis sont-ils transmis aux collègues et au Ministère de l’Éducation polynésien ?  En fonction de quels critères ? Comment peut-on présager qu’un collègue – qui n’est jamais venu – ne s’adaptera pas ? Le SNALC DETOM n’a pas obtenu de réponse satisfaisante, il aurait pourtant aimé pouvoir donner des informations claires aux collègues désireux de venir en Polynésie. Concernant la désindexation des RAD en juillet, le SNALC DETOM a demandé au DRH un texte réglementaire en cas de renoncement au congé administratif, cas particulier des personnels affectés à temps plein à l’UPF/l’INSPE. Ce dernier avoue lui-même que la lecture du Décret 67-600 qu’il en fait n’est pas aussi claire que cela.

Le SNALC DETOM a constaté que le compte personnel de formation (CPF) n’existe pas. En effet, c’est le pays qui gère la première situation et, le vice rectorat y travaille. Le SNALC DETOM sollicite la mise en place obligatoire du CPF après deux refus opposés, perte partielle des droits à formation en cours.

Enfin, sur la rémunération et les points budgétaires des stagiaires SOPA/SPA Master MEEF en stage dans les établissements du second degré, le SNALC DETOM déplore que ces stagiaires ne soient pas rémunérés, contrairement aux étudiants métropolitains qui le sont. Concernant l’affectation des fonds Éducation Nationale (65 milliards de francs polynésiens, le vice recteur indique que c’est le pays qui gère ces fonds, alors que le vice rectorat gère uniquement les rémunérations.

Merci au vice-recteur de l’accueil qu’il a réservé  à l’équipe du SNALC Polynésie.

« Ia ora na »

Thierry Terret, vice-recteur de la Polynésie française

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