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DROM-COM : crise de recrutement et politiques managériales douteuses à l’EN

© lechatnoir

La rentrée de 2022 a amené son lot de problèmes et d’absences d’anticipation dans les différentes Académies. Comme à l’accoutumée, le SNALC DETOM dénonce sur tout le territoire ces manquements et y remédie pour les collègues qui le sollicitent.

En ce qui concerne la Guadeloupe, la Guyane et la Martinique, ce début d’année a été fortement marqué par d’innombrables difficultés concernant les nouveaux venus parmi les rangs d’enseignants: les contractuels et les stagiaires.

Maltraitance des contractuels?

Comme sur tout le territoire, de nombreux contractuels 1er et 2d degrés ont été rapidement recrutés pour palier un manque d’enseignants titulaires généré par une crise de recrutement elle-même liée à une absence de revalorisation globale du métier d’enseignant.

De Saint-Laurent-du-Maroni à Basse Terre en passant par Le Morne Rouge, ces nouveaux enseignants contractuels, eux-mêmes très étonnés par la rapidité avec laquelle ils ont été acceptés au sein de l’institution, sont pour une bonne partie déjà en souffrance car décontenancés par le manque d’accompagnement auquel ils sont confrontés.

Motivés et animés de très bonnes intentions, ils déchantent aujourd’hui et expriment leur mal-être, confrontés à des conditions de travail très difficiles, à des parents pas toujours coopératifs et à des interlocuteurs de nos différents Rectorats aux abonnés absents.

Le SNALC DETOM dénonce cette précipitation et ce manque d’accompagnement de l’Education Nationale vis-à-vis de ses nouveaux enseignants. Il est aujourd’hui inacceptable, avec toutes les connaissances dont nous disposons en matière de Management des Ressources Humaines, d’être confrontés à une telle situation génératrice de souffrance au travail.

La question mérite d’être posée : sommes-nous face à un problème de maltraitance professionnelle à l’Education Nationale?

Triste début de carrière pour les stagiaires.

Et malheureusement, pour continuer dans ce registre, la situation du côté de nos collègues stagiaires de Guadeloupe, Guyane, Martinique est tout autant déplorable.

Il semblerait en effet que nos Rectorats de Schoelcher, Cayenne et des Abymes n’aient toujours pas compris qu’il est tout simplement inutile de dévaloriser sur le plan humain les collègues qui apprennent le métier, de les surcharger de travail (et ce y compris pendant les vacances) et de leur mettre la pression en en poussant même certains à se rendre à l’hôpital ou chez le médecin pour se faire aider face à des situations de stress insupportables.

Souvent effrayés par L’INSPECTEUR, LE TUTEUR ou le FORMATEUR, nos nouveaux collègues se sentent très isolés et démunis face à l’Institution. Ils prennent leur mal en patience, souffrent en silence, démissionnent ou sombrent dans le burnout et/ou la dépression.

Le SNALC s’adresse donc aujourd’hui à vous, nouveaux enseignants stagiaires ou contractuels. Le mot d’ordre à l’Education nationale est de ne jamais rester seul face à l’Institution.

Le SNALC DETOM répondra présent pour vous aider dans vos difficultés. Il pourra intervenir et vous accompagner dans vos échanges avec vos tuteurs, formateurs, directeurs, inspecteurs, gestionnaires lorsque ceux-ci outrepasseront leurs droits.

Nous vous invitons donc à sortir de l’isolement et à vous rapprocher de vos représentants académiques du SNALC en Guadeloupe, en Guyane et en Martinique.

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