Le silence assourdissant de l’administration face à la souffrance des personnels isolés à Miquelon, un véritable cri d’alarme. Alors que l’académie de Normandie est censée superviser l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon, l’éloignement de cette île semble la rendre invisible aux yeux de l’institution. Le SNALC DETOM condamne fermement cette indifférence qui persiste.
En 2022, la rectrice de l’académie de Normandie, Christine Gavini-Chevet, s’était engagée à identifier et résoudre les besoins des établissements scolaires de l’archipel. Sa visite avait suscité l’espoir d’un changement, notamment par une promesse de retour rapide. Cependant, aucune visite physique n’a eu lieu sur l’île de Miquelon, seulement une succincte visioconférence, et depuis lors, aucune action concrète n’est intervenue. En 2025, malgré des alertes répétées et des courriers restés sans réponse, la situation demeure inchangée. Le SNALC DETOM soutient pleinement les personnels dans leurs démarches pour obtenir une reconnaissance de leurs conditions difficiles.
Le poids de l’isolement est lourd à supporter pour les personnels en poste sur cette micro-île, où le manque de collègues dans certaines disciplines vient renforcer la solitude professionnelle. La situation décrite est celle d’un établissement minuscule, un « nano collège » qui, de par sa taille, semble négligé par une administration pourtant si prompte à prôner l’égalité de traitement. Le SNALC DETOM demande une action urgente et adaptée aux spécificités de Miquelon.
Malgré les appels à l’aide, adressés à maintes reprises à la rectrice, aux IA-IPR, aux IGEN, et aux responsables locaux, la réalité des conditions de travail à Miquelon reste ignorée. Cette inaction sape le moral des enseignants et pousse certains à des états de désespoir extrêmes. Le SNALC DETOM tire la sonnette d’alarme sur les conséquences humaines de cette négligence.
Il est impératif que les décideurs prennent conscience de cette réalité. Chaque membre de l’éducation nationale, qu’il soit sur une île isolée ou au cœur de la métropole, mérite un soutien approprié et une reconnaissance des défis particuliers qu’il affronte. Le SNALC DETOM exige que les paroles se transforment en actions concrètes, et que les promesses de soutien cessent d’être de simples mots. L’alerte a été lancée. Il est crucial que les responsables l’entendent et y répondent avec détermination et efficacité.