Le SNALC Martinique constate et s’étonne que les remplacements des PE ne soient pas toujours honorés et ce même pour des missions statutaires telles que les formations.
C’est pour le moins inquiétant car cela représente bien évidemment un problème majeur dans la formation continue des enseignants d’autant plus que, si certains directeurs « s’arrangent » pour pallier l’absence du PE, d’autres interdisent purement et simplement le départ de celui-ci.
Le SNALC peut par ailleurs déduire que si les circonscriptions sont déjà bien en difficulté pour assurer les remplacements programmés, cela semble alors bien plus compliqué d’assurer les imprévus (maladie, garde d’enfant malade, etc…).
Le SNALC touche ici à un problème de fond qui est lié à un manque criant de remplaçants dans l’académie et qui inquiète grandement notre organisation syndicale indépendante.
Ce manque de remplaçants sur le terrain est en partie dû au fait que le vivier est utilisé en bonne partie pour alimenter les postes de TRS (décharge de direction, maladie longue durée, temps partiel) pour des questions de flexibilité et une gestion simplifiée du personnel en circonscription.
Une solution que propose le SNALC Martinique serait de rehausser le nombre de postes brigade dans les circonscriptions pour prendre en compte les TRS (dont il n’existe plus de quotas dans certaines circonscriptions) et d’ainsi redonner de l’air à ces circonscriptions qui pourraient retrouver plus de marges de manœuvre et permettre à nos élèves d’apprendre dans de meilleures conditions.