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Un rentrée sereine vous avez dit?

© Wayhomestudio

À la rentrée 2025, la sérénité promise aux enseignants semble encore bien fragile.

Alors que la rentrée scolaire 2025 met l’accent bien logiquement sur la santé mentale et le bien-être des élèves, une attention particulière a également été portée au bien-être des enseignants par la Rectrice de l’Académie.

Encore faut-il que les conditions soient au rendez-vous !

Si la rentrée scolaire reste un temps fort de notre société pour les élèves et leurs parents, elle l’est tout autant pour les enseignants, car « une rentrée sereine, ça se prépare ! »

Pour cela, il est indispensable de savoir en amont quelle affectation a été obtenue. Pour les professeurs qui ne participent pas au mouvement, c’est assez simple. Malgré l’inexorable baisse des effectifs élèves au fil des années, chaque enseignant titulaire d’une classe connaît son niveau lors du dernier conseil de maîtres avant la fin de l’année scolaire.

Pour les autres, c’est plus compliqué. Il existe une sorte de graduation, une échelle allant des mieux aux moins bien lotis. Ceux qui bénéficient d’une mesure de carte scolaire tiennent le haut du pavé : les 1000 points qui leur sont accordés leur garantissent a priori un poste convenable, connu avant la fin de l’année.

Viennent ensuite les titulaires remplaçants de secteur (TRS) : généralement en décharge de direction ou en complément de temps partiel à l’année par arrêté, ils savent au moins oralement s’ils poursuivront leur(s) mission(s).

Et puis, il y a les titulaires remplaçants. Eux remplacent tout ce qui reste : congés ponctuels des enseignants devant élèves (maladie, enfant malade, mariage, décès, formation, etc.). Ces missions, de courte ou moyenne durée, ne sont pas connues à l’avance et demandent donc une grande flexibilité.

Mais le « remplaçant », plus communément appelé « brigade », peut aussi se voir proposer des postes de décharge de direction et/ou de complément de temps partiel restés vacants. Pourquoi ? Parce que de nombreuses circonscriptions n’ont pas ou peu de TRS, si bien que leur pôle de brigades est souvent amputé de ceux qui prendront finalement un poste à l’année. Et cela, ils ne le sauront, au mieux, qu’à la réunion de pré-rentrée.

Alors, si certaines composantes du métier sont bien l’adaptabilité, la flexibilité et la mobilité, il n’en reste pas moins que, dans ces conditions, il est difficile pour un enseignant remplaçant prenant une classe « au pied levé » de vivre une rentrée sereine — cette année encore plus que les autres.

Pourquoi ? Parce que le rectorat centralise la gestion des « brigades » sans nécessairement transmettre les informations à temps à chaque circonscription. Cela peut aboutir à des situations pour le moins étonnantes :

  • une collègue brigade appelée à remplacer un congé maternité dès le 1er septembre, alors que ni l’identité de la personne ni la durée du congé n’étaient connues en circonscription ;

  • une autre, qui effectuait la décharge de direction à mi-temps depuis plusieurs années, s’est vu retirer son poste au profit d’un TRS… qui n’existait pas !

  • ailleurs, c’est l’inverse : des TRS se retrouvent sans poste parce que des brigades ont conservé leurs décharges de direction ;

  • une autre encore s’est vue attribuer une mission le vendredi soir de la prérentrée dans une école et un niveau donnés, avant de recevoir, dans la nuit du dimanche au lundi (oui, oui !), un ordre de mission différent, pour une autre école et un autre niveau que celui qu’elle avait préparé.

Alors, chers collègues, comme on dit : faites au mieux ! Mais la « rentrée sereine », ce n’est pas forcément pour vous…

Mais haut les coeurs : vous n’êtes pas seuls, le SNALC est à vos côtés !

N’hésitez donc pas à prendre contact avec nous si vous avez besoin d’aide concernant votre situation professionnelle.

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