Enseigner à l’étranger : le contrat local
La mission
Les enseignants titulaires ou non peuvent être recrutés localement par un établissement. Dans ce cas, c’est le droit du travail local qui s’applique. Le titulaire de l’Éducation nationale devra se mettre en disponibilité (qui peut-être refusée pa l’académie) et perdra donc tous ses droits à avancement et à retraite. Selon les conventions entre le pays du poste et la France, il est parfois possible de cotiser à une autre caisse de retraite. Hormis quelques exceptions (en Angleterre, en Suisse,…) le salaire des recrutés locaux est inférieur à celui d’un résident, même s’il reste supérieur à celui que perçoivent les enseignants du pays.
Chaque établissement possède sa grille avec des échelons qui indique le montant perçu en fonction de l’ancienneté.
Dans le cas des titulaires non-résidents, c’est-à-dire des enseignants certifiés ou agrégés qui sont recrutés en contrat local, leur échelon actuel sera pris en compte pour ne pas commencer au début de la grille des salaires. Une grille particulière peut-être dédiée à ces TNR. Le SNALC demande qu’une publication officielle de ces grilles soit faîtes pour assurer plus de transparence dans la rémunération des agents recrutés localement.
Les primes
Il n’y a pas de primes particulières pour ce type de contrat.
Les conditions et le déroulement du recrutement
Les postes sont publiés directement sur les sites des établissements scolaires. Comme pour le recrutement des enseignants résidents, un barème est établi et une commission a lieu pour classer les dossiers. Ce barème n’est malheureusement pas accessible aux personnes qui ne siège pas à la commission. Le SNALC déplore cette situation qui facilite le recrutement par copinage.