Cette année scolaire d’exercice syndical du SNALC Polynésie a été plus riche et plus surprenante pour l’équipe du SNALC qu’une dizaine d’années de syndicalisme dans d’autres académies.
C’est certes enrichissant mais déconcertant !
Parmi les nombreux sujets pour lesquels nous avons été sollicités, le SNALC Polynésie propose ce florilège de « pépites » rencontrées à l’Université de Polynésie Française qui pourraient faire l’objet d’approfondissements journalistiques ultérieurs :
– Une agrégée a eu la joie de se faire inspecter à l’Université alors que cela va à l’encontre des règles et usages car tout enseignant dans le supérieur est évalué par ses pairs. Le SNALC Polynésie souhaiterait savoir pourquoi.
– Les collègues enseignants à l’université ne corrigent que des copies non anonymisées, ni pour les examens terminaux, ni pour les examens de seconde chance. Quid de l’égalité de traitement des étudiants ?
– Le SNALC Polynésie s’interroge sur les critères d’évaluation lors de la saisine de la commission d’instruction disciplinaire. Sollicités par plusieurs collègues dont nous avons pu consulter les dossiers, nous constatons une inégalité de traitement des signalements :
En effet, certains pour des faits de harcèlement et de propos discriminatoires clairement documentés ne sont pas sanctionnés alors que d’autres concernant un usage normal de l’autorité en classe ou un échange verbal controversé entre un Maitre de conférences et un Personnel Administratif font l’objet d’un déchainement juridique disproportionné alors qu’ils auraient pu être réglés en internes. Le SNALC Polynésie souhaiterait comprendre ce « deux poids, deux mesures ».
Le SNALC Polynésie sera-t-il amené de manière récurrente à devoir faire appel, comme c’est le cas aujourd’hui, à l’avocat du SNALC Maitre COLMANT pour assainir les relations avec le Vice-Rectorat de Polynésie ?
Ces récentes interventions syndicales nous ont bien évidemment amenés à nous questionner sur les motivations du personnel administratif sur place mais il nous a été répondu qu’elles sont discrétionnaires.
Serait-ce le retour au Vice-Rectorat de Polynésie française du fait du Prince ?